Architecture du 2ème arrondissement
On trouve dans ce petit arrondissement une grande diversité architecturale. D’inspiration gothique ou romaine, symbole maçonnique ou façade écologique, ces oeuvres vous surprendront. Partez à leur découverte !
Oasis d’Aboukir
Impossible quand on marche dans le quartier d’imaginer se retrouver nez à nez avec l’Oasis d’Aboukir au numéro 83 de la rue. Réalisé grâce au talent de Patrick Blanc, à qui l’on doit également le mur végétal du Musée du Quai Branly, l’Oasis d’Aboukir est un hymne à la biodiversité dans la ville, avec ses 7500 plantes de 250 espèces différentes qui recouvrent ce mur de 250m2. Au coeur de Paris et visible à la vue de tous les passants, l’Oasis d’Aboukir est étonnamment une commande privée, qui fut passer avec l’accord de la mairie par un habitant du quartier, lassé de voir ce mur vide.
Bas relief ésotérique
Au-dessus de la porte du 51 rue Montorgueil, un bas-relief interpelle par son accumulation de détails représentants un globe ainsi qu’une multitude d’outils de travail. Plusieurs interprétations existent : pour certains, c’est sans aucun doute une célébration des Arts et des Lettres. Pour d’autres, c’est un clin d’oeil de l’architecte qui montre comment il travaille. Mais à y regarder de plus près, on peut aussi y observer tout simplement une accumulation subtile de symboles maçonniques.
61 rue Réaumur
L’édifice du 61 rue Réaumur mérite qu’on s’y attarde quelques minutes. En effet, l’immeuble d’inspiration gothique, construit en 1898 par Philippe Jouannin et Édouard Singery est sublimé par son immense horloge et par les ornements du sculpteur Jacquier. L’artiste y multiplie les références au temps qui passe : mois de l’année, cycle des saisons et signes du zodiaque.

Architecture Bourse 2ème
Pensée pour faciliter les échanges commerciaux, la Bourse est depuis 1987 inscrite au rang des monuments nationaux. Jusque dans l’architecture même du bâtiment, tout a été pensé pour le commerce : en effet, le péristyle, ou la galerie de colonnes, donne l’occasion aux coulissiers de se mesurer aux agents de change. Ancêtres des traders qui peuvent aujourd’hui gagner des millions en quelques secondes, ils négociaient alors les valeurs étrangères de transports, ou de richesses nées à la colonisation.

